
Après quelques mois d’immobilisme en raison de la situation sanitaire, une partie du groupe “argentique” s’est réunie pour procéder enfin au développement des films exposés lors d’une sortie à Poitiers le 1er février dernier.
Véronique B, Bruno, Olivier, Philippe L et Pascal se sont retrouvés chez Philippe L, qui a eu la gentillesse de nous accueillir chez lui et de mettre à notre disposition sont matériel ainsi que ses compétences pour ce qui était pour la plupart d’entre nous une initiation au développement.

Après nous avoir montré la technique d’enroulement sur la spire, qui doit être effectuée dans le noir complet, Philippe remet à Véronique et à Olivier des films périmés afin qu’ils puissent s’exercer à cette opération délicate, d’abord les yeux ouverts, puis les yeux fermés.
Pendant cet exercice, Bruno, Philippe et Pascal s’isolent dans le labo rendu obscur par d’épais rideaux occultants pour y réaliser la même opération en réel sur les films à traiter.
les cinq films à développer seront répartis dans deux cuves Paterson.
Les opérations de développement demandent une grande rigueur: respect de la chronologie des opérations, des températures ainsi que des durées d’immersion dans les différents produits.
Les films seront successivement immergés dans:
- de l’eau (pré-mouillage)
- du révélateur (dissolution des sels d’argent)
- un bain d’arrêt (pour stopper l’action du révélateur)
- du fixateur (pour stabiliser les images afin qu’elles ne soient plus sensibles à la lumière)
- à nouveau de l’eau (pour laver le film en éliminant toute trace de fixateur)

La température de l’air était bien supérieure.

Le pré-mouillage, consiste à immerger les films dans une eau dont la température doit s’approcher au plus prêt de celle du révélateur. Il permet d’améliorer l’absorption du révélateur par l’émulsion du film.

Les films resteront très précisément 12 minutes dans le révélateur. Les cuves seront agitées régulièrement pendant cette durée en suivant les préconisations du fabricant afin d’assurer une bonne répartition du produit à la surface du film pour en assurer un traitement homogène.
Les films seront ensuite immergés dans le bain d’arrêt puis le fixateur en appliquant la même technique.

Deux spires contenant respectivement un film 135 et un film 120 sont extraites de la première cuve




L’opération à duré environ une heure. Prochaine étape, découpage par portions de 6 vues et mise en pochettes spéciales pour les protéger des poussières et des rayures.
Les négatifs réalisés pourront être scannés avec un scanner spécial pour permettre une sélection des images en vue du tirage argentique ou bien un traitement comme les autres images numériques.
Un grand merci à Philippe pour nous avoir transmis son savoir faire.
Un grand merci à Olivier pour avoir réalisé les prises de vue utilisées dans cet article.
L’aventure “argentique” va continuer. Le groupe qui participe à cette activité n’est pas un groupe fermé. La porte est ouverte à tous les membres du club qui souhaiteraient pratiquer la photo argentique, même de façon ponctuelle.
Bravo Pascal, ce rêve de passer à cette étape cruciale s’est réalisé ! j’ai hâte , comme vous de voir le résultat final! Formidable: de l’argentique au club PARL’Im@ge!
Hello !
Sans déconner, vous avez quand même de sacrée bobine !!!
Il n’y a plus qu’a passer au tirage papier…. Bravo, ça me rappelle des souvenirs, comme ce jour où j’ai allumé la lumière pour voir pourquoi je n’arrivais pas à enfiler mon film sur la bobine….