Histoire d’une aventure.
Au delà de l’insensé pari de doux rêveurs, reconstruire l’Hermione, c’est rendre à La Fayette un hommage authentique et conserver la mémoire d’une véritable épopée humaine et historique.
Dès juillet 1997, l’Association Hermione-La Fayette se lance dans une formidable aventure, reconstruire la frégate l’Hermione, navire qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains…
La Fayette et l’Hermione, deux noms une histoire, (et sans risque de se trumper) celle de l’indépendance des États-Unis, avec en point d’orgue la bataille de Yorktown en septembre et octobre 1781 contre l’anglais…
L’Hermione : (source Wikipédia)
Seconde frégate du nom de la Marine Française construite à partir de 1777, l’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à 1793. Frégate de 12, portant 34 canons, Elle intègre les bâtiments de la classe Concorde.
Quatre frégates à voiles (la Courageuse, la Concorde, la Fée et l’Hermione) sont construites dans les formes de radoub de l’arsenal maritime de Rochefort pour la Marine Royale.
· Début de la construction : mars 1778
· Date de lancement : 28 avril 1779
· Longueur : 44 m
· Poids : 1 166 tonnes
Flash-back :
XVIII ième Siècle, 196 hommes d’équipage, durée de la construction, 12 mois.
XXI ième Siècle, 78 personnes à bord pour une traversée prévue entre 1 mois 1/2 à 2 mois. la construction a duré de 1997 à 2014, soit 17 ans avec, certes une main-d’œuvre sans commune mesure avec celle de l’époque.
Les gabiers sont divisés en tiers appelés : Bâbord, tribord et milieu pour des quarts de 4H.
2 tiers aux manœuvres, un tiers au repos.
Coût de la traversée inaugurale à destination des USA : 6 millions d’euros…
Une approche non académique sciemment conçue “façon fouillis” dans l’intimité du navire et de ses détails, visite guidée allant de la hune aux coursives se voulant être aussi un clin d’œil à l’émission Thalassa et à son créateur Georges Pernoud, (« bon vent » l’ami) ainsi qu’aux instigateurs du projet de reconstruction de l’Hermione parce qu’ils « Ils ont eu l’audace de vivre leur rêve… ».
De la proue à la poupe : Mât de misaine, grand mât et mât d’artimon auxquels s’ajoute le mât de beaupré à la proue du navire…
Un bâtiment qui à connu la royauté puis la révolution, sorti de maints combats pour finir tragiquement échoué au large du Croisic sur le plateau du Four (peut-être l’expression vient-elle de là d’ailleurs ?). Peu ou proue, on s’en fout !
Larguer les amarres, lever l’encre, mettre les voiles… C’est loin l’Amérique ?
Bel article très documenté et illustré avec originalité, humour et qualité, bravo !
Garde ce cap :=)