La thématique s’est imposée d’elle-même sans préalable ni réflexion comme animée d’une énergie propre, mais après ?
Vous l’avez bien compris, la difficulté même du challenge à relever réside dans la diversité des pistes à explorer. Du coup le choix devenait très rapidement plus complexe pour les défricheurs d’un scénario de prime abord juste improbable sur lequel beaucoup n’aurait d’ailleurs parié une cacahuète ! Imaginez, 12 participants, c’est de la science-fiction ! Alors encore merci aux aventuriers du mois.
Bon, en même temps et selon la formule consacrée : « à vaincre sans périls… », vous connaissez la suite. Et puis, ne sommes-nous pas limités que par notre propre capacité à repousser les frontières de notre imagination ?
Alors qu’attendre, quelque chose de merveilleux ?
Non, bien plus humblement une carte blanche dans les envies et le résultat final avec une hétérogénéité voulue et assumée forte de ces différentes approches et la perspective que chacun privilégie au travers de son interprétation de l’image « in ».
Quoi que et à bien y regarder, se pourrait-il qu’il y ait dénominateur commun ?…
In fine, un regard bienveillant comme un clin d’œil s’offrant sur des réalisations diverses et variées en mal d’expression que nous vous laissons déguster à satiété et l’envie de vous faire partager, en préambule, ces quelques mots de l’ami Jacky, trépidations se nourrissant de nos convictions profondes :
« J’ai souvent crié dans le désert
pour écouter l’écho de mes certitudes
et trouver en moi l’odeur de l’univers. »
Les préliminaires étant pleinement satisfaits et vous sentant chaud comme la braise, laissez-nous maintenant lever le voile sur les évènements qui suivent :
« De quelle façon débute un cauchemar ? Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre le long d’une route de campagne un matin très tôt vers 4 heures alors qu’il cherchait un raccourci qu’il n’a d’ailleurs jamais trouvé, Olivier les a vus », un embrasement de lumière dans un ciel d’encre ! Suivi plus tard, et le jour à peine levé, par une silhouette fantomatique et inquiétante, apparition lévitant sur une plaine décharnée alors qu’un ciel bas et lourd, presque glauque, plombe l’atmosphère ambiante. La pluie battante sur la vitre de l’engin déforme les perspectives, dévoile furtivement et par intervalle, une forme chaotique pas très catholique aux contours encore imprécis qui brouille sa perception. Dans les brumes matinales qui se dissipent, comme pour mieux exorciser la réalité présente, il rêve encore de montagne, de crêtes enneigées et d’air pur ; d’un ciel ou le rayon salvateur du soleil nous indiquerait la voie à emprunter afin d’assurer l’avenir du genre humain.
Non, Olivier n’a nullement abusé de la dive bouteille et le baume aux vertus apaisantes, supposé hallucinogène lorsqu’il est ingéré, n’altère en rien ses sens incrédules !
Mais comment les reconnaitre, car désormais il le sent, ils sont déjà là ? Une analyse de sang susceptible de laisser apparaitre un ADN alien inconnu, une biologie moléculaire différente, prélèvements à recueillir et à stocker impérativement dans des flacons en verre hermétiquement scellés pour éviter une contamination de masse, un fond d’œil dévoilant un iris étrange et une âme insondable ? La traque ne fait que commencer, maintenant il en est sûr, dans une atmosphère électrique devenue palpable, la tension monte, ils ont déjà fait leur nid parmi nous et déployer leurs antennes. La priorité, les traquer puis les isoler car même l’apparition des jambes d’une inconnue sous la porte d’une cabine d’essayage, image classique d’un quotidien ordinaire, devient suspecte et source d’appréhension ! « Les covid-envahisseurs, ces êtres étranges venus d’une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers ».
Nous sentons déjà naitre chez certain(e)s la perplexité, la circonspection voire chez d’autres une pointe de sarcasme ! Vous vous dites, pétard ! La beu à Didier, c’était d’la bonne !
Et pourtant, à bien considérer les éléments détenus par chacun de manière parcellaire, les fragments du puzzle en prenant le recul nécessaire forment subitement un ensemble cohérent d’où émerge une autre réalité compréhensible et visible par tous. La vérité est ailleurs mais bien là devant vos yeux. En témoins incrédules, seule vous manque la vision globale, mais chacun y verra ce qu’il veut bien y voir !
A propos, savez-vous pourquoi les envahisseurs ont le petit doigt tout raide ? Ben en même temps, si nous posons la question, c’est que nous connaissons la réponse… que voici : Les ET ont leur organe reproducteur dans la main, aussi mesdames, méfiez-vous du bel inconnu que vous croiserez et qui, longuement vous serrera la main avec insistance et fermeté… Je vous serre encore un doigt ?! Écoutez ! Vous avez entendu ??? Beeeep beeep bep bep beep ! Pas d’inquiétude, c’est l’voisin qui passe comme une fusée devant la maison, il vient d’être vacciné avec le spoutnik…
Le coin des photographes (elles/ils ont dit)
Cliquer sur la vignette de votre choix pour la visualisation “plein écran”.

Denis
Rêver, imaginer ce que la généreuse nature crée sans cesse.
Rêver parmi les volumineux nuages.
Imaginer d’où peuvent venir ces rayons célestes.
Imaginer qui peut nous envoyer ces rayons...

Marie-Thérèse
Birmanie. Étrangement ces flacons m’ont toujours fait penser aux “femmes girafes” du Myanmar ( anciennement la Birmanie ). Aujourd’hui ils symbolisent plutôt un peuple “étranglé” opprimé.

Philippe G
Des deux jeunes femmes, l’une à les yeux bleus, l’autre verts. Dans les deux cas un regard franc, direct sans artifices. Un choix cornélien qu’il me faut au demeurant assumer. J’aurais aimé vous présenter les deux. Merci à Marina et Cyrielle et que cette dernière veuille bien m’excuser de son absence mais à la fin, il ne doit en rester qu’une ! Ce n’est que partie remise…
Le regard est, dit-on, le miroir de l’âme, mais l’âme est-elle imagin’aire ? Serait-elle le siège de la cognition, interaction vers l’oraison d’être, petite étincelle jalonnant le chemin de la connaissance et éclairant notre perception d’intelligences, l’abstraction du vivant ?
D’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ?
Euuuuuh perso, je viens d’mon lit, j’suis un flemmard et j’y r’tourne…

Yvelise
Création à partir de 2 photos prises par mes soins. La 1ère, une photo de bulles avec un fond de couleur et la 2ème, une collision de gouttes d’eau. J’ai réuni ces 2 photos pour arriver à ce résultat.
Voilà, et de trois, nous prenons désormais notre rythme de croisière.
Pour la suite, le deux sans barreur du mois cède avec soulagement et gourmandise l’aviron à l’ami Marc. Sans l’ombre d’une hésitation, soyez assurés qu’il ne manquera pas de mouiller la chemise pour se jeter à l’eau et nous rafraichir les idées…
Bravo à Olivier et Philippe, dont on reconnait la poésie, d’avoir mis de la cohérence entre toutes ces photos. Magnifique vidéo.
Un bon cru que ce mois de mars :=)
De la variété, de l’Imagin’aire, du rêve.
Merci à chacune et chacun pour cette réalisation collaborative.
C’est sympa d’apporter sa petite pierre parmi les autres.
Bonne présentation, mais j’ai pas tout compris!