Pour conserver les caractéristiques génétiques d’un arbre fruitier il est indispensable d’effectuer le greffage qui va lui apporter plusieurs avantages: un arbre vigoureux, des fruits de qualité, des résistances aux maladies souvent causées par les insectes etc…..
En avril ,la végétation commence à repartir, c’est la période pour greffer les pommiers, le porte greffe peut recevoir le greffon; un travail qui va être réalisé par Mr Gérard Clergaud, accompagné de son fils Elie. En amont, les arbres sont soigneusement préparés et tronçonnés par Eric.
– Le matin du 21 avril les premières greffes commencent ; Elie prépare la cire à base de résine de pin qu’il fait fondre en la chauffant; elle va être étalée sur le porte greffe. A l’aide de sa tronçonneuse, Gérard réalise une entaille dans le tronc du fruitier dans une zone propice pour le greffage; il pratique ensuite deux incisions à l’aide de son greffoir à l’anglaise pour y déposer les greffons, deux petites branches qu’il a taillé d’une manière précise, la réalisation d’une connexion”vasculaire” pour nourrir le greffon. Une finition à la cire chaude permettra à la sève d’être canalisée dans les greffons.
Il faudra attendre environ 15 jours pour voir le premier bourgeon apparaitre, et là, la greffe est réussie……
Yvelise et Jean Pascal
En même temps, c’est plutôt bien de transmettre un savoir séculaire, un geste loin d’être aussi simple qu’il n’y parait !
Toute l’attention et le professionnalisme, l’amour du geste aussi transpirent dans vos prises.
Mais imaginez un instant les apprentis sorciers créant des chimères et/ou hybrides : des greffons de boudins sur un pommier, purée !!!
Reportage très intéressant, quel beau métier !
Un bon cru photographique, merci aux reporters et rédacteurs.
Super reportage. C’est quand même une sacrée technique.
Tout comme les greffeurs , Yvelise et JPascal ont maitrisés leur sujet .Composition et différents cadrages bourgeonnent rien que pour nos pommes ..bravo