Comment envisager autrement qu’au travers de son utilité l’éternel banc public si ce n’est en le redéfinissant symboliquement comme support de culture et/ou d’art ?
Ou lorsque le mobilier urbain se transforme et devient support de réflexion en même temps que de repos pour mieux y pauser momentanément cul et idées. Chacun ici y choisira le sien et son utilité pour partager ou non une tranche d’envie.
Brassens n’aurait en rien parjuré ce banc public facilitant le papotage et se transformant à contre cœur de vis-à-vis en « vies à vies ».
Et combien en a-t-elle vu… et embrassé ?!!!
Il dort en rêvant que :
« les riches auront la bouffe et les pauvres l’appétit » (Coluche).
Ce jour là, Stromae en mode pile ou face, perdu…
Un look d’enfer et une complicité évidente mérite bien une tite mousse non ?
Duo de choc en mode désaturation partielle.
Un instant de repos bien mérité, c’est bien beau tout ça mais je tire la langue moi !
L’hérésie consisterait à pauser son auguste séant sur la main du créateur (mais juste un doigt SVP) en faisant fi de son existence et en privilégiant ainsi la théorie du big banc, un coup à se faire mettre au ban de la société…
allez, fermons le…
Finalement, nous aussi, on a envie de s’asseoir sur un banc pour discuter le bout de gras ou regarder autour de soi. Cet élément urbain reçoit plus souvent le pauvre que le riche.
Sympa cet article.
Encore très inspiré, Philippe.
Tu fais de ces bancs des vrais personnages. Et dire que les rares fois où “je vais en ville”, je passe à côté sans les voir. C’est ça la culture d’une “rurale” et surtout le manque d’imagination.
Nicole, on prendra le temps tous les deux d’aller s’asseoir sur un banc!!!
Une très belle série de banc qui ne laisse pas indifférent et questionne selon les circonstances. Ils en auraient des choses à raconter et des douleurs à crier, si parole leur était donnée….Ils en ont évalué des IMC….et entendu des confidences et des bêtises en tous genres…
Bref ! un modeste mobilier urbain qui se fond ou pas dans le décor et attire encore et toujours les passants….
Ils m’inspirent tes bancs…Félicitations pour ce beau travail photographique et d’écriture et surtout pour le partage !
Série et commentaires sympas et atypiques. J’en reste sur le c.. !
Perso, je garde une tendresse particulière pour une habitude “british”, qui est, après son trépas, d’offrir un banc dans un parc, le long d’un sentier où le défunt aimer s’assoir et contempler.