“Les faucons sont les seuls véritables, ne nous abusons pas !
Les autres, même s’ils peuvent aussi avoir le croupion blanc, ont le flou gaussien imprimé dans le circuit, c’est clair !”
La fauconnerie
Un art séculaire pratiqué dans nombre de pays inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO.
Une connaissance approfondie du geste et de techniques traditionnelles d’affaitage et de chasse, une complicité avec l’animal, un équilibre et une relation particulière tout en finesse et fermeté à la fois, sans quoi point de fauconnerie sans elles !
Le Gerfaut, oiseau endémique (Falco Rusticolus) des contrées boréales ressemble beaucoup au faucon Sacre (Falco Cherrug), le favori des fauconniers arabes aussi appelé «At-Taïr-al-Hoor » adapté lui aux chaudes contrées de la péninsule arabique.
Il existe les rapaces de bas vol (autour, buse de Harris, aigle,…) dit autourserie et ceux de haut vol (faucons, hé oui les vrais ne volent pas, quoique…) dit fauconnerie pour qui la proximité du sol devient rapidement un risque majeur de part la grande vitesse de l’attaque et de l’impact sur la proie (La vitesse de l’animal en piqué est estimée par les spécialistes à plus de 150km/h. sans toutefois égaler celle de son cousin le faucon Pèlerin).
Ne pas se fier au plumage immaculé comme le rappelle La Fontaine et ce sans affabuler. La forme (femelle) de Gerfaut, d’un poids variable de 1 à 2 kg, est un prédateur redoutable. Le mâle est communément appelé le tiercelet car plus petit d’un tiers environ que la gente femelle de son espèce…
A son menu, rongeurs (lemmings, campagnols), oiseaux (lagopèdes, oies, canards…).
Les meilleurs oiseaux de proie peuvent valoir plus de 200.000 euros.
Merci pour ce reportage instructif et les belles photographies. Cela me sort de l’habituel faucon crécerelle de nos régions :=)
Belle article, photos impeccables
J’ai eu l’occasion d’assister à ce genre d’entraînement sur l’île Madame et j’avais trouvé ça passionnant.
Très beau reportage avec, encore une fois, de très belles photographies.