Chroniques terriennes :

Au Pays de l’imaginaire, vivent deux peuples bienveillants, jusqu’au jour où tout a basculé…

Photocomposition

Mathilda met le village des océanides, loin de la cruauté du félon cianide Agar.

Dans le monde d’en bas, le peuple des Océanides, sous le règne de Ylia et sa tendre épouse Alma, coule des jours paisibles depuis longtemps. Toute la population voue un amour inconditionnel à Mathilda, jeune femme, bienveillante et serviable, voyant en elle, leur protectrice. Tout ce petit monde vit heureux jusqu’au jour où…

Dans le monde d’en haut, le peuple des Cianides s’affaire à ses occupations, sous le regard attentif du roi Sugar et de son fils Stévia. Quand, un soir d’orage, Agar, neveu du roi, haineux et assoiffé de pouvoir, s’empare du trône. Il jette aux fers Sugar et exile son cousin, Stévia. Depuis des années, Agar nourrit en secret, l’espoir de réunir les deux royaumes, Océanides et Cianides, en alimentant sa violence pour faire régner la terreur. Pour sceller l’union de ces deux contrées, il décide de lancer, dans la prochaine nuit de pleine lune, l’offensive sur les Océanides, dans le but de les asservir et d’épouser Mantja, la fille du roi Ylia.

Stévia informe Ylia de l’attaque imminente des Cianides. Réuni en urgence, autour du roi, le conseil des Sages doit choisir entre la riposte ou la défense du pays. Mathilda consultée, conseille d’éviter le cruel et meurtrier affrontement, en déplaçant les villages à la frontière des Abysses, pour les mettre hors d’atteinte du félon. Dans la nuit luisante, Mathilda saisit dans sa main les villages tout à tour, et les descend vers la destination convenue où elle les déposa dans un emplacement connu d’elle seule afin d’assurer la paix du pays.

Les villageois sont désormais en sécurité. Mathilda remonte discrètement vers la surface pour s’en assurer.
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2 Comments

  1. Bonsoir Yvelise,

    Tu nous contes une histoire plus que millénaire qui se répète au fil des siècles et au détriment des peuples. Mais au delà ?
    L’Atlantide revisitée, Mû le continent perdu et ses citées imaginaires protégées par des dômes ampoulées nous éclairent sur les contingences humaines et ses éternels aléas. Tu réinventes l’inaccessible en le rendant perceptible à l’œil profane, chapeau bas l’artiste !
    Que dire, je suis comme un gamin qui déballe son cadeau et en prend plein les yeux.
    Et Poséidon dans tout ça, il navigue sur son trident ?
    Et lorsque, au final, Agard s’égare, Sugar se sucre-t-il ?

  2. C’est l’histoire qui se répète. Quand tout va bien, quand les peuples sont en paix, il y a toujours quelqu’un qui veut prendre le pouvoir pour asservir. Mais si le conte raconté merveilleusement en image a une fin heureuse, du moins pour ce premier chapitre, pas sur que la fuite soit une solution, le méchant poursuit toujours son idée et finit par nous retrouver. Et la confrontation inévitable.
    Super article. Merci Yvelise.

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