« L’essentiel de la vie tient dans le mouvement qui la transmet »…
Se déplacer dans l’espace, se mouvoir ! Exécuter une chorégraphie inscrite dans nos gènes depuis la nuit des temps ou, spontanément, improviser à l’envi, agir par mimétisme ou automatisme ; dans tous les cas, un langage non écrit en une gestuelle souvent explicite et significative.
Pour le traduire, un choix cornélien s’impose au photographe lorsqu’il s’agit de capturer le mouvement en image.
1 – Le figer dans son instantanéité à l’aide d’une vitesse d’obturation rapide, le sujet semble léviter, en suspension dans une parcelle d’éternité !
2 – Le restituer dans toute ou partie de son amplitude en privilégiant, à l’inverse, une vitesse d’obturation lente ?
3 – une autre option consiste à servir d’une vitesse lente et d’un flash déclenché en 2ième rideau afin de capter (une partie) du mouvement tout en figeant l’instant de façon à obtenir (même partiellement) la conjugaison des deux premières variantes.
4 – enfin pour les tires au flan dont je fais souvent partie, se servir des options de Photoshop pour arriver à un résultat hybride… un terme à la mode.
Et probablement plein d’autres possibilités et/ou techniques qui ne me viennent pas immédiatement à l’esprit. Chacun optera selon sa sensibilité à l’interprétation lui correspondant le plus, nulles vérités absolues ; que des choix et des variantes à l’infini des envies…
Nous approchons le terme du projet 12 en cours qui connaitra sa conclusion par l’illustration du thème « De rouille et… ». Un grand merci à tous les participants.
Pour le fun, gageons que les trois petits points stimuleront l’imagination et la créativité, et si tant est que l’envie y soit, de l’ensemble des photographes de l’association Parl’im@ge, permettant ainsi de clôturer en beauté l’exercice que nous animons maintenant depuis deux ans. 2023 sera autre…