« A l’échelle cosmique, l’eau est plus rare que l’or. »
Hubert Reeves
Le flot boueux des inondations peut quelquefois se transformer en quelque chose de redoutablement destructeur mais peut aussi être symbole de vie et synonyme de renouveau lorsque le limon fertilisant qu’il charrie enrichit les sols jusqu’alors asséchés. Seulement à cet instant, le désert le plus aride peut se mettre à fleurir.
Une force élémentaire capable dans sa fluidité, au fil des siècles, de façonner le minéral à son insu par la seule force de son écoulement ; une richesse à préserver tant elle plonge vers la raréfaction quand bien même suffit-il de tourner un robinet pour qu’elle jaillisse à volonté.
Égoutte, écoute ! C’est l’eau qui s’écoule, le cycle de la vie qui carillonne et s’enfuit. Nous sommes en son pouvoir, sans elle il nous faudra savoir encore plus nager entre les écueils… pour mieux patauger en étant certain de ne pas faire de vieux os !
La puissance de l’eau est vertigineuse ! Je vais vous confier un secret mais surtout ne le répétez pas. Y parait, y’en a qui disent qu’à Lourdes, elle fait des miracles… et sans risquer la fracture du bassin !
Alors oui, lorsque nous même et la planète ne conserverons plus que la mémoire de l’eau, il sera trop tard.
Que d’eau et quel bonheur de voir ces beaux paysages sublimés par une telle étendue d’eau qui les transforme en étangs, en lacs ou encore en îlots pour quelques jours.