Qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ?
Il rêve, un monde où les fleurs explosent en une symphonie de couleurs, où les visages captent la magnitude des étoiles et la restituent en une myriade de nuances ayant la profondeur de l’inconnu, où les saisons se déclinent aux sons de mélodies vertigineuses, où les glaciers émergent d’une planète liquide fabuleusement bleue !
Il rêve, aussi loin que porte son regard, aussi haut que sa pensée l’élève, il imagine et se prend à espérer… Toutes les cellules de son être l’aspirent vers cet hypothétique ailleurs, lui susurrent doucement mais ardemment, en stimulant ses lobes frontaux, que, par delà le vide interstellaire, dans les galaxies lointaines le regard tourné vers le scintillement des étoiles un être bipède comme lui s’interroge sur sa place dans l’univers et, de sa volonté, le hèle par la seule force de sa pensée, s’affranchissant des frontières de l’infini !
Et si le contact avait lieu, que se passerait-il, comment ? Que respire t-il et quel serait le premier geste ? Originaire de la planète du même nom qui gravite autours de son système tertiaire, Alpha Centauri, de toutes les fibres qui font de lui un centaurien, se devine unique dans l’univers et pourtant, la question le hante toujours :
Sommes-nous seuls ?
Et l’improbable rencontre a eu lieu !
Des profondeurs infinies de l’espace la réponse est venue. Il les a vues les boules lumineuses surgir de l’hyperespace pour éclabousser son ciel centaurien, annonciatrices d’un évènement qui bouleverse le fondement même des choses…
Son cerveau propulse sa pensée à une vitesse bien supérieure à celle de la lumière pour entrer en résonance et saluer le bipède humain ayant répondu au message lancé dans le vide comme une bouteille à la mer véhiculant ainsi toute la curiosité d’un monde en mouvement perpétuel !
Le choc de deux civilisations, lui Alpha Centauri et l’humain issu de la lointaine planète bleue appelée Terre.
Allégoriquement, simple albédo au monologue :
« Ici Dave Bowman qui vous parle de l’Artefact… “Quelque chose de merveilleux va arriver” !
Le monolithe a disparu… Tous les mondes vous sont ouverts mais ne touchez pas à Europe” !
Hal 9000 est avec moi… Quelque chose de merveilleux vient d’arriver… »
2001 Odyssée de l’espace d’Arthur C. Clarke mis en scène par Stanley Kubrick sorti en 1968 avec un générique de folie et une orchestration de Richard Strauss :
« Ainsi parlait Zarathoustra »
Vous, je ne sais pas, perso cette histoire m’a mis la tête à l’envers. Allez, que ces interrogations ne nous fassent jamais oublier que :
« C’est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l’air brillant avant d’avoir l’air con. ».
Et en réponse à la triple question d’introduction, je fais mienne celle de l’inimitable Pierre Dac :
« Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ».
Chronique à la fois belle et bouleversante ! Un pur régal ! La pirouette finale nous ramène doit sur terre sans parachute à la vitesse de la lumière pour nous freiner à la vitesse du son ! Belle journée Philippe.
De beaux montages qui poussent mon imaginaire loin dans … l’espace.
Cool, tes choix de couleurs et d’accords entre les teintes.
Pierre Dac est l’un de mes maîtres à penser, avec sa logique imparable.
Bravo (la barre est haute !)
Yvelise, Denis, bonjour et merci à tous les deux. C’est un réel plaisir que te partager ces chroniques avec vous.
Juste dommage que nous ne soyons pas plus à délirer et retomber en enfance avant que de se trimballer de nouveau avec une couche…
Quant à toi Denis, je ne me fais aucun souci, je suis certain que tu relèveras le gant de la plus belle et efficace des façons !