« Une occasion qui passe rarement ne repasse. » (Proverbe norvégien)
Dans les contrées hyperboréennes, là où le soleil jamais ne se couche… Enfin presque ! (Petit interlude au projet en cours “cadavre exquis”). Photo de présentation de Marylène.
Le Walhalla existe quand bien n’y ai-je vu l’ombre d’une walkyrie. Et au royaume d’Asgard, le minéral se fond dans l’océan qui l’entoure lorsque ce dernier ne devient pas lui-même solide. Superbe demeure de roc et de glace des Dieux scandinaves, à la hauteur de leur réputation, que sont Odin, Thor et consort (bon en même temps chacun fait ce qu’il veut), les lieux inspirent de suite l’humilité devant la grandeur et la démesure en incitant à la contemplation et à l’introspection.
Le cheminot, euh non pardon le cheminant de passage s’attendra bien évidemment à se poser le temps d’une image et voir Ragnar du Nord s’envoyer un rail de blanche mais en ces régions et à ce train là, longtemps il attendra … si ce n’est toutefois se préparer (ou imaginer), au détour d’un fjord, à voir émerger dans la brume la proue agressive d’un drakkar rempli des redoutables guerriers vikings !
Autre temps me direz-vous et vous aurez raison mais même environnement rugueux et indomptable où les éléments s’affrontent avec toute la rudesse d’un climat en grande partie adouci par le passage du Gulf Stream.
Des atmosphères changeantes, des ambiances marquées ou la variété des saisons défilent en à peine une heure et où le regard aime à plonger vertigineusement dans les eaux tantôt noires tantôt émeraudes,
puis s’élever par delà les cimes où vient quelquefois majestueusement planer le prince des airs, l’aigle royal, mais aussi le pygargue à queue blanche survolant le décor très haut au dessus des pics acérés et des contingences humaines.
Plus prosaïquement les aspects logistiques du séjour :
Dépaysant à souhait, cinq jours pleins à évoluer au cœur des Lofoten du matin au soir, avec un groupe de 8 personnes (Brigitte, Élodie, Mary, Isabelle, Valérie, Didier, Yves), et un même objectif photographier (pas facile à 8 sur un seul objectif) dans des décors somptueux se situant quelques 150 km au-delà du cercle polaire arctique entre le 67ième et le 69ième parallèle, 9 heures de voyage en 3 étapes via Oslo/Bodo/Leknes, arrivée à Ramberg ou nous attendent chaque jour le gite et le couvert.
Pour ne pas perdre le Nord, le pilotage est assuré par un photographe accompagnateur chevronné (merci Thomas pour ces instants de partage) ayant une parfaite connaissance des spots et des conditions météorologiques en constante évolution tout au long de la journée. Quant à la maitrise de la photo, inutile de s’attarder tant vous mesurez rapidement le chemin qu’il vous reste à parcourir (pour ceux ayant un doute, allez visiter la galerie de Thomas)… et les limites du matériel retenu, le 14mm s’avérant être l’outil incontournable !
Un vrai regret, voire une grande frustration malgré la beauté naturelle des iles, l’indigence des aurores boréales tant espérées grandement liée à une météo rétive malgré un indice prometteur…
Le lien car quelle que soit la destination, vous trouverez de quoi vous combler :
https://www.photographesdumonde.com/agence-voyage-photo
Bon voyage !
La vidéo
Waouw !
Quels paysages splendides !
La Norvège…mon rêve de vacances .
Merci pour ces magnifiques photos ! 👏
Superbes photographies ! On a froid rien qu’à les regarder. La nuit arctique est super bien rendue, atmosphère à la fois sombre et froide.
Bravo Philippe !
Un mirage,(même si ce n’est pas le lieu), un rêve…Une réalité merveilleuse ! de très belles lumières pour des photographies à couper le souffle. Le commentaire qui les accompagne, apporte le petit frisson qui me plonge dans ces lieux majestueux, pour laisser l’imaginaire vagabonder. Merci infiniment Philippe pour ce partage que je ne me lasse de regarder et de lire.
Un superbe album !
Tu nous emmènes pour un beau voyage vers une nature omniprésente et des habitations colorées de tons si chauds qu’ils semblent reproduire la lumière du soleil brièvement appercue.
Magique, voilà où je mettrais bien mon ultime maison en bois! Merci Philippe.
Magnifiques lumières dans des paysages à couper le souffle. Merci pour cette balade superbe.
Des paysages qu’on voudrait voir au moins une fois dans sa vie. Des images qu’on voudrait avoir captées avec son petit appareil et ses petites compétences. La réalité est-elle vraiment aussi belle que tes photos ?
Je suis allée au-delà du cercle polaire il y a bien longtemps et en été. Rien à voir avec ces paysages et surtout cette lumière.
Mais ne fait- il pas trop froid pour randonner dans ces contrées en ce moment et comment appuyer sur le déclencheur avec des doigts gelés ? Qu’en est-il des humains, sans doute peu nombreux, qui peuplent ces îles ?
Pas étonnant que tu ais raté les plus belles aurores boréales, elles avaient émigré dans les Deux-Sèvres !
En tous cas toi tu as réussi ton voyage et te voilà enrichi d’une belle expérience.
Merci de nous le faire partager.
D’abord merci à toutes/tous pour vos commentaires qui donnent envie de continuer et merci à toi Nicole pour ce beau témoignage.
Le partage n’a de sens que s’il prolonge le plaisir visuel (ainsi que le voyage et le souvenir que nous en gardons) et essaye de traduire le ressenti face à la grandeur et la beauté des lieux visités tout en donnant à celui qui regarde les images le sensation de se plonger dans un univers dont il souhaite découvrir les différents aspects (esthétiques, culturels,…).
Pour le reste, les réponses sont à géométrie variable :
– Les compétences évoquées ne sont que le reflet de ton ressenti, si tu n’éprouves rien à photographier un endroit quel qu’il soit, difficile de restituer ce que tu prends (et peu importe le matos que tu as) ! Je crois que c’est plus affaire d’envie et de circonstances favorables (ce en quoi le guide s’avère précieux lui dans ses compétences et sa connaissance du terrain) ;
– oui la réalité est fantastiquement belle mais tu sais que ce que l’œil perçoit et ce que “lit” la cellule de nos APN varie considérablement (très vrai notamment pour les aurores boréales). La technique et le post traitement m’aide “juste” à restituer ce qu’il “me semble” avoir vu et qui a attisé mon intérêt pour l’instant, En ce sens, c’est effectivement une traduction personnelle pouvant fluctuer d’un photographe à l’autre.
Les changements de lumière confèrent à l’endroit une aura toute particulière mais comme dans tous lieux, il y a du très beau et du lambda. A toi de choisir selon ta sensibilité photographique, ta perception du moment et la traduction que tu souhaites privilégier. Il faut juste se laisser aller dans tes sensations et oublier le reste ;
– il ne fait pas plus froid que chez nous car les Lofoten sont réchauffées par le Gulf Stream (environ – 4° durant notre séjour). Ceci dit un bon équipement aide quand même à bien supporter les conditions quelquefois dantesques (vent supérieur à 70/80 km/heure), surtout lorsque le vent balaie les spots ;
– l’humain à cette époque de l’année est présent, mais calfeutré (mais pas que…) à part les photographes que tu vois partout et quelques asiatiques qui “squattent les spots” à leur profit quasi exclusif… Après, ce séjour photos reste principalement basé sur le landscape ;
– les aurores boréales ! M’en parle pas et va plutôt mater la photo de Mathieu Rivrin du Mont St Michel, j’ai la haine !
https://www.mathieurivrin.com/-/galleries/derniers-reportages/aurores-boreales-au-mont-saint-michel-27022023
– pour le partage, aujourd’hui c’est moi mais demain une/un autre, n’est-ce pas l’un des buts recherchés ?