Chroniques terriennes : Ville d’un futur
Comment imaginer la ville de demain ? Quel avenir pour l’Homme ? Se projeter dans le futur s’avère difficile pour ceux qui restent coller aux frontières du passé ou pour d’autres à croc d’un monde meilleur sans vivre le présent, souvent trop rude à supporter !
Alors, quelle est notre vision, à nous petits terriens, de l’urbanisation de demain…. Notre interrogation intellectuelle est la même, sa réalisation s’ouvre sur nos différences.
Alors, continuer le chemin et vous découvrirez notre vision très personnelle et non prémonitoire !
Le monde de demain….Oui, mais lequel ?
L’un des vieux rêves de l’humanité est une constante dans le thème de l’anticipation, les voyages temporels relevant du domaine des possibles suite à la découverte des Univers parallèles et à l’aide des ponts d’Einstein-Rosen, et peu importe le paradoxe, aussi appelé trous de ver.
Notre monde serait multidimensionnel alors, et juste à cet instant, ce n’est plus la ville d’un futur proche ou lointain, celui qui nous rassure ou que nous imaginons cohérent, mais bien la ville des multiples qui vibrent à l’unisson des futurs possibles dans une co-errance débridée et exponentielle.
Le vortex temporel, véritable capsule d’énergie, devient la bulle qui autorise la perméabilité entre les espace-temps, frontières diffuses ou se télescopent monde d’aujourd’hui et villes futuristes naissant le long des lignes de fractures temporelles, distorsions qui nous aspirent vertigineusement vers un improbable demain…
Depuis l’hiver nucléaire 10 siècles se sont écoulés. Les 20 milliards d’habitants qui composent l’humanité post apocalypse se protègent de la radioactivité dans les « cavernes d’acier » (Asimov), enclaves à l’abri des rayonnements meurtriers qui ravagent la surface de notre planète.
Sur la Terre exsangue, quadrillée par la lumière bleue synonyme du rayonnement meurtrier qui irradie les sols devenus radioactifs, demeurent encore quelques ilots sur lesquelles se concentre une parcelle d’humanité en sursis.
La question revient inlassablement « Un futur », oui, mais lequel ?
Celui de « 2001, l’Odyssée de l’espace » réalisé par Stanley Kubricq en 1968 ? Non, il est dépassé. Alors, celui de George Orwell ? Non plus, dépassé aussi et depuis 1984.
Dans ce cas, je propose de vous montrer le fruit de mon imagination.
Dans cette version d’ « Un futur », l’atmosphère est lourde, d’une couleur d’apocalypse. Des tours d’habitation subsistent, reliquats du 21ème siècle.
Au premier plan, des constructions élancées abritent une nouvelle ère, celle des robots. Vigilants gardiens, ils veillent, tandis que d’autres, dans une ascension silencieuse, progressent vers un satellite scientifique. C’est aussi une hypothèse d’un futur de clins d’œil, où l’on voit circuler la DoLorean de « Retour vers le futur ».
Immobile et fière, une cabine téléphonique anglaise reste vide. Les humains lui préfèrent leurs téléphones si « intelligents ». Vous savez, ces petits robots portables si indispensables.
Quel monde allons-nous construire demain ?
Pouvons-nous imaginer que l’intelligence artificielle a pris le pouvoir sur l’humain ? Dans ce cas, elle contrôle toutes les allées et venues, sur terre, en mer et dans les airs, avec un message de protection pour tous qui se veut rassurant. L’Homme qui aspirait à l’immortalité et à une liberté totale s’est soudain réveillé de sa torpeur, prisonnier et simple exécutant continuellement épié. Il ne lui reste aucun espace d’intimité et de liberté, de réflexion et de créativité. Face à cette situation anxiogène éprouvante, la résistance s’est organisée en secret pour lutter contre ce monde inhumain. Elle poursuit l’objectif de construire un monde apaisé où chacun, l’Homme et l’intelligence artificielle, quelle qu’en soit la forme a sa place pour travailler de concert afin d’assurer l’avenir de l’Humanité.
Quels que soient nos questionnements, quel que soit le lieu où notre imagination nous conduit, sommes-nous proches d’un monde d’acier déshumanisé et ultra violent ou au contraire d’un monde apaisé, tissé de bien-être et d’espoirs ? Utopie, rêve ou réalité imminente ? Une interrogation sur le devenir du monde, de l’Homme et de son environnement point….
Étonnant !
Nos images respectives s’imbriquent les unes dans les autres pour composer une trame aux mailles “presque” parallèles et totalement complémentaires.
Yvelise, comment te dire sans plagier les inconnus ???
“Je voudrais pouvoir te dire ce que je peux pas écrire, je voudrais te dire des mots qu’existent pas dans les dicos…”
Euh non prémonitoire, t’es sûr ???
Denis, je ne vais te tenir le même discours, sinon ça va faire jaser dans les chaumières !
Mais bordel qu’est que j’aime cette atmosphère “asimovienne” qui transpire dans ta création par tous les boulons de tes robots. Et peut-être le sais-tu, ou pas, mais ta création est à cheval entre Asimov et AC Clarck, l’inventeur de l’ascenseur spatial ; concept repris au passage (imagine du peu) par la Nasa il y a plusieurs années de ça. Saches que tu viens d’illustrer magistralement “La Cité des robots” (trilogie) de ce même Isaac Asimov, lis-les et tu seras bluffé…
Un grand bravo à tous les deux, chapeau bas les artistes, une chronique urbaine qui décoiffe et ébouriffe les yeux !
Amis chroniqueurs, quel plaisir de partager vos visions de futurs !
Fruits de vos lectures, de vos filmographies, de vos imaginaires, je trouve vos productions justes passionnantes. L’imagination et l’infini sont bien proches, c’est une liberté inaliénable, yes !!!