Alignés dans les rayons d’une bibliothèque ou d’une librairie, empilés sur des tables, ou déposés dans la valise des voyageurs, les livres sont là. Leur épaisseur ne présume en rien de leur contenu, ni de l’intensité des émotions que leur lecture va susciter chez leurs lecteurs, chez leurs lectrices. Les livres sont magiques. Leur pouvoir d’évocation est si puissant, que la palette offerte à notre ressenti est tout juste: infinie. L’amour et la haine, la joie et la tristesse, l’évasion et l’enfermement, la vitesse et la lenteur. Ces quelques opposés ne sont qu’un aperçu des destinations pour lesquelles nous embarquerons ensemble. Grâce au talent des auteurs, nous pourrons chacun, chacune, créer des images, des ressentis qui nous seront propres. Ils nous prendront par la main pour de lointains voyages.
Belle illustration de la puissance du Verbe.
Ce n’est pas un hasard si les violents tournants de l’Histoire se sont quelquefois transformés en autodafé !
La force de l’imagination, la profondeur de la culture, l’impact des mots, le sens parfois abscons des phrases permettent bien souvent de faire reculer les frontières de l’ignorance tout en générant les émotions contraires que tu évoques !
Et puis le bouquin a quelque chose de “presque” charnel, rien à voir avec une liseuse (de bonne aventures ?)…
C’est certain, tu en connais un rayon.
Très belle illustration de la puissance du verbe, les suggestions, les émotions enfouies ou à fleur de peau, toutes différentes où chacun puisent dans on histoire personnelle et collective pour un apprentissage en profondeur du Soi.