Il jouait du piano assis

Astruk, jeune musicien prodige aime jouer du piano en bordure de plage, devant sa maison isolée. Il n’aime pas jouer du piano debout….

Un matin d’été, Carolina, son épouse adorée, sa muse s’en est allée retrouver les anges. Il conserve le souvenir de l’éclat et de la douceur de sa peau, de ses longs cheveux blonds courant sur ses épaules, de son regard facétieux et de son sourire qui le charme sans jamais faiblir. Accompagné du désarroi qui le terrasse, il se sent seul abandonné. Depuis quelques temps, au lever et au coucher du soleil, il vient s’installer chaque jour, sur la plage, au pied de sa maison face à la mer. Il ne cesse de composer et de jouer pour Carolina. Parfois, les passants extrêmement discrets, s’arrêtent pour écouter Astruk. Sur son clavier, ses doigts caressent les touches réceptives à ses douces pressions. Les notes plaintives s’échappent de son piano, montent vers le ciel, se répandent et l’entourent de leur compassion. Un hymne à l’Amour s’envole alors vers les cieux. Lorsque son cœur s’apaise, il rentre chez lui.

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One Comment

  1. Une parabole qui s’incruste parfaitement dans ces belles chroniques que nous animons depuis presque 1 an et qui fait écho à des mythes de notre histoire eux aussi reflets de ces mêmes chroniques.
    De mon point de vue une allégorie aux amours éternels entre Tristan et Iseult, Roméo et Juliette et, plus près de nous, au film “Entre deux rives” avec Keanu Reeves et Sandra Bullock relatant l’amour “presque” impossible de deux locataires d’une même demeure mais temporellement éloignée l’une de l’autre. Un film étonnant avec une atmosphère particulière.
    Bravo Yvelise, l’histoire est éternelle et sans fin…
    Ni fausse note ni partition ratée, c’est du brut de Fa Berger !

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