« Envole-moi, envole-moi, envole-moi
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi, envole-moi
Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
Envole-moi »
J. J. Goldman
Comme une suite logique à l’album des montgolfiades de Thouars rédigé par l’ami Michel… L’article vous a plu ? Tant mieux, parce que j’vous en r’mets une louche !
Imaginez, le soleil n’est pas encore complètement levé, la rosée imprègne l’herbe de sa fraicheur matinale ; après quelques km en voiture, l’aire d’envol à proximité immédiate de Coulon devient le point de départ de l’aventure du jour qui débute par le décollage du ballon « test » confirmant au pilote la direction des vents.
Puis c’est le grand déballage ! Certes, pas de quoi Annonay me direz-vous mais il faut quand même souffler… et ensuite, mettre la main au panier !
Allez, c’est tout bon, il fait beau, ça gaze, l’optimisme nous enveloppe !
Objectif Lune ? Non à peine un peu en dessous avec juste ce qu’il faut pour avoir l’air…
Impression… d’écouter le silence alentour à peine perturbé par le souffle incandescent des brûleurs alimentant la bête.
Dans les entrailles de la machine… les 3 coups, le rideau se lève.
L’espace de quelques instants et enfin libéré de la gravité, la contemplation commence et la nature devient spectacle et mouvant tout en apaisante heure !
Au cœur du marais, elle, démarrait…
Envole-toi… au gré des courants aériens et des ascendances dans les lumières du levant.
La fosse… plonger dans son puits gravitationnel pour mieux tutoyer les cimes.
Végétal… glisser silencieusement sur un océan végétal, se laisser guider par la seule force des éléments.
Rectitude… lorsque de la géométrie des formes, nait une plainitude linéaire.
Si notre regard se noie à perte de champs, à fleur de labour et par mimétisme un œil cyclopéen suit inlassablement notre progression.
L’atterrissage (en douceur) effectué, longtemps après encore, le temps suspend son vol en prolongeant toute la légèreté d’un sentiment de totale liberté à deux doigts de l’insouciance…
Allez, merci, vous en sers cinq.
« Je lève mon pouce à tous les vrais amis qui m’entourent ! Je pointe mon index vers le ciel pour tous ceux qui nous ont quittés ! Je lève mon majeur pour tous les faux culs qui empoisonnent mon air ! Je tends mon annulaire pour ma moitié Et enfin j’emploie mon auriculaire pour me déboucher les oreilles de toutes les conneries que j’entends. »
Très jolies photos aériennes; j’aime beaucoup celle avec les barques.
Si tu as des problèmes avec ton auriculaire, je veux bien te prêter le mien !
Salut Jean-Pascal,
Ah non là, je crie “pouce” pour que j’aie les oreilles en feuille de chou !
Non, tu te mets le doigt dans l’œil et moi il ne manquerait plus que je me le mette dans le nez…
Texte et photos toujours aussi captivants ! J’aime beaucoup ce voyage qui laisse de l’air et de l’espace à l’imaginaire.
Bonjour Yvelise, merci c’est flatteur…
De très belles images, associations de formes graphiques et de couleurs. Merci Philippe
On te suit bien Philippe, merci de partager ces beaux clichés!