3500-476

Comment, dans une chronique ainsi intitulée, ne pas vouloir se glisser dans la peau d’un voyageur des étoiles spatio-temporel venu observer, l’espace d’un mince temps et quelques siècles avant notre ère, les fondements de notre civilisation actuelle ?

Bien, le décor mis en place, que pouvait valoir quelques siècles avant notre ère, celle de JC (mais non, pas toi Jean-Claude !) une telle vigilance ?

Allons prospecter du côté de la Grèce antique :

Icare le mythe… toujours plus haut !

Au lieu de te cirer les ailes, t’aurais mieux fait d’apprendre à nager !

Fils de Dédale, créateur du labyrinthe du même nom dans le palais de Minos roi de Crête, Icare parvient à s’évader grâce aux ailes fabriquées par son père. A trop s’approcher du soleil mais vous connaissez la chute… Cette métaphore ne serait-elle pas encore brulante d’actualité ?

Tel un mythe des temps modernes ; gageons qu’à vouloir toujours aller plus loin dans le profit matériel et l’économie de marché, à vouloir privilégier les multinationales et l’exploitation à outrance au détriment manifeste des besoins exprimés et du bonheur des peuples, nous allons bientôt nous y incinérer les ailes…

Le combat d’Achille contre Hector

Troie, la légende… Homérique !

Un terme entrée dans le langage commun mais à l’origine ?

L’Iliade et l’odyssée, deux romans épiques du poète Homère. Les sagas de l’antiquité ont traversé les siècles pour parvenir à nous sans une ride.

Le point d’orgue d’une guerre opposant achéens et troyens (le rapt d’Hélène reine de Sparte et femme de Ménélas par Pâris, fils de Priam roi de Troie constituant la source du conflit) dont L’impétueux et vindicatif Achille (roi des myrmidons) se retire suite à un différent avec Agamemnon , chef de l’armée grecque et roi de Mycènes. La mort de Patrocle, tué par Hector (autre fils de Priam) déclenchera la colère puis la vengeance impitoyable d’Achille à l’encontre d’Hector. Ce dernier est tué en combat singulier, sa dépouille férocement trainée par le char du vainqueur sous les remparts d’Ilion et le regard atterré des troyens.

Vous suivez ? Super, faut dire qu’à l’époque c’était des curiaces…

Plus tard, Pâris (le revoilà celui par qui le malheur s’est abattu sur la citée de Troie) vengera à son tour Hector en tuant Achille à l’aide d’une flèche empoisonnée touchant le seul point faible qu’on lui connait et donnant ainsi naissance au mythe du « talon d’Achille ». La boucle est bouclée, enfin presque parce que après , il y a Ulysse (très à cheval sur les principes) et son incroyable odyssée, Cassandre, Priam, Pyrrhus fils d’Achille qui monte un bateau à Hermione pour mieux « pécho » Andromaque l’ex du défunt Hector, Enée ancêtre de Romulus dont la descendance engendrera l’empire romain, enfin il parait…

Quel bordel, rien que des rois et des princes qui se bouffent la rate et le plébéien qui trinque ! Une histoire antique, vraiment ?

Et du côté de l’Égypte éternelle ?

En ces temps immémoriaux, à l’image de la barque de Râ traversant le royaume des morts entre le coucher et le lever du soleil, le puissant fleuve Nil rythme la vie du peuple égyptien en divisant l’année en deux saisons, la saison des pluies ou les eaux envahissent les plaines, régénérant ainsi les sols de son limon fertile et la saison sèche. Nous pouvons ainsi l’affirmer, bien en avance sur l’homme du 21ième siècle, Pharaon seul véritable représentant des Dieux sur terre déjà invente  l’horus d’hiver et l’horus d’été …

Et que dire de ce très cher Champollion qui, s’aidant de la pierre de Rosette, pavé angulaire du décryptage des hiéroglyphes, déchiffre nombre de cartouches en traduisant les symboles gravés dans la roche. Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que le brave homme tout éminent scientifique qu’il était commet une erreur de syntaxe totalement passée inaperçue !?

Ramsès II le grand, mon œil !

C’est clair, lui de cartouches il en a mis quelques unes (et pas que sur les monuments !) et ce n’est pas sa nombreuse progéniture qui peut nier les évidences et celle-ci en est véritablement une :

Non là, Jean-François tu as déconné ! En vérité je vous le dis il ne s’appelait pas Ramsès mais bien Ramsexe !!! Imaginez la tronche de l’égyptologue ayant découvert sa momie encore en érection ?

Ça fait désordre non ? Bien maintenant la vérité historique rétablie, écoutez et sentez le souffle de l’éternité ! Des profondeurs de l’Histoire, la voix de l’Égypte millénaire résonne à notre oreille profane !

Le faucon sacré redéploie ses ailes, nous apparaît en songe le Dieu Horus fils d’Isis et Osiris (eux-mêmes frère et sœur et mari et femme perpétuant ainsi le mythe de l’immortalité chère aux égyptiens), messager d’une nouvelle qui nous rappelle ce qu’apporte « l’harmonie universelle » dont il est le garant, Seth écrit… Bon en même temps vous me direz qu’avec la consanguinité et les liens familiaux équivoques, bonjour le débile congénital !

Mais les Dieux du Panthéon antique s’en moquent et quoique demeurés n’étaient-ils pas, au demeurant, les supers-héros d’hier ?

Ce monde est fou et l’humanité porte en elle les germes d’une autodestruction programmée ! Allez, la musique adoucit les mœurs : Petit (Bernard Lavilliers).

Crédits images : Adobe stock

Posted in 01- Public and tagged .

2 Comments

  1. Tu nous embarques dans un nouveau voyage, fort de ses héros mythiques. Je relirai ta prose au calme, mais une première lecture cursive me fait déjà miroiter des souvenirs des célèbres jumeaux, Lis il y a deux hello Disney !
    Bon, je sors :=)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.