« Qui voit Ouessant voit son sang ».
Mais pas que…
Photo de présentation de Christophe Desboisch, avec l’aimable autorisation de l’auteur.
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Nous sommes en veine, chaque jour qui passe nous offre son lot de lumières se succédant pour habiller le littoral de nuances diverses et changeantes au gré de la météo et des vents qui fouettent le décor en sculptant contours, perspectives et relief !
La passe de trois car aux tempêtes Ciaran et Domingos succèdent la dépression Elisa…
Le phare de Keréon sous les assauts de la houle
« Elisa, Elisa, Elisa saute moi au cou… »
Dépressifs nous ? Non, le cœur de l’île palpite au rythme de la puissance impitoyable et de la beauté sauvage de l’océan. Les assauts répétés des vagues en furie sur les falaises déchiquetées, véritable forteresse d’ocre et d’ébène, constituent le point d’orgue d’un spectacle dantesque que la nature offre, à qui ressent les artères des dernières terres se gorger d’énergie, puisant toute sa vitalité dans les forces titanesques que la nature met en œuvre…
Une constante de notre séjour, de savoureux repas copieux voire pantagruéliques prolongés de sorties toniques, limite musclées où même Nicole opte pour le mode « commando » afin de mieux se mettre en situation alors que Michel adopte lui le mode rafale, ce qui au regard de la météo apparait comme une évidence à peine pondérée par le calme relatif et temporaire du dernier jour.
Sans plus tarder, en images une restitution des instants partagés, des moments d’exception, des incontournables et autres points névralgiques que recèlent les lieux pour satisfaire notre envie boulimique de contrastes, de clairs/obscurs… et tout le reste malgré éléments contraires et vents violents !
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L’extrémité Nord/Est de l’île et le phare du Stiff, porte d’entrée de l’île où se niche le port éponyme.
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Plein Nord, la petite île de Keller et son ancienne bergerie au petit jour et sous les feux du levant
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A Ouessant, compte-tenu des conditions climatiques, guère le temps de sniffer un rail.
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Au Sud de Lampaul, pointe de Penn ar Viler, le phare de la jument côté pointe de Roc’h Hir, en pleine mer, sentinelle solitaire de l’extrême Sud/Ouest de l’île fouettée par les embruns et la houle venue du large quelle que soit la direction voulue par Éole.
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La pointe de Pern et le phare du Nividic plein Ouest, porte ouverte à tous les vents et point de départ de la route maritime menant vers l’Est du continent américain, à plus de 5000 km de distance de nos côtes.
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D’un phare à l’autre avec le roc comme dénominateur commun
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Le firmament se pare des couleurs de l’arc en ciel, remake version grandeur nature des 10 commandements où, attendant sur son rocher face à la mer l’ouverture des eaux, Aliaume joue le rôle de Moïse invoquant l’Éternel !
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Le roi des phares en pleine lumière, le Créac’h sous tous les angles (pointe de Porz Men puis au Nord/Est Côté Beg Biniglou) et conjugué à tous les temps et heures comme si vous y étiez.
Maximilienne 2, même floue la mer reste envoûtante !
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Au dessus de l’île, même les nuages moutonnent.
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Les déferlantes à l’assaut du littoral ouessantin. Inutile de vous préciser qu’ici, personne, ne pique un phare !
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Dès lors que le soleil se couche, il ne fait pas semblant…
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L’immuable sentinelle de la mer devient, la nuit presque venue, un véritable faisceau spatial, incontournable instrument de signalisation du danger imminent menaçant le navigateur égaré.
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Véritable moulin à photons, immanquablement le Créac’h aimante le regard du photographe comme la lumière le papillon.
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Devant le phare côté Costa ar Reun et dans un terrain tourbeux, lorsque l’improbable miroir d’eau renvoie le reflet du maître des lieux.
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Le groupe de l’association Parl’im@ge Philippe Guilmet, Nicole Salon, Michel Régnier, accompagné de (de gauche à droite sur la photo, merci à tous les deux pour votre convivialité et bonne humeur de tous les instants) Maxime, Philippe, Luis et Robert, (Christophe absent sur cette prise) tous de la région parisienne pour une virée de quatre jours particulièrement bien remplis.
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Une pensée et nos plus chaleureux remerciements à Aliaume (debout sur la prise) notre guide pour sa bonne humeur, son expérience partagée et son professionnalisme de tous les instants. Christophe, l’homme en rouge sur la photo… le 8ième passager !!!
OUESSANT, une île au tempérament incisif et rugueux, une terre de contrastes qui nous botte grave !
Le lien de l’agence Photographes du Monde organisatrice du séjour, point nodal de notre passion commune.
De très belles images, mais accompagnées d’excellents commentaires, bien trouvés !
Merci Philippe.
De bien belles images. Bravo à tous les trois!
Super images et les commentaires donnent envie de partir … pas forcément loin
Merci pour ces belles images accompagnées de textes remplis de joie et d’humour ! 👏
bravo, les amis, c’est grandiose; j’ai l’impression d’y être!!
Une bien belle série de ce “bout du monde” finistérien. Phares, lumières, roches, landes et bien sûr la mer, son écume et ses transparences.
“Trop bien !”
En voilà une balade grandiose, vous avez du prendre un bon bol d’air pour nous faire partager des vues splendides qui nous permettent également de voyager. Merci à vous.
Hello ! Hello ! du bateau !
Entre terre et mer, régulièrement frappée frappée par la violence des flots déchainés, Ouessant se mérite. Il faut être courageux et passionné pour un tel périple mais diable que c’est chouette !
Des images à couper le souffle, à s’embrumer le visage de chaudes larmes !
Merci à vous les aventuriers pour ce magnifique partage.
Sur cette île du bout de notre terre, j’ai enfin pu capter au plus près des images de mer en colère. Pas un bateau au large, très peu de terriens en ballade, nous étions seuls face à la puissance des vagues qui frappent inlassablement les rochers déchiquetés, torturés, de la côte ouest de Ouessant, sous un ciel très changeant et souvent menaçant. Il a fallu être au bon endroit, au bon moment, avec le bon équipement personnel et photographique, avec un bon guide en photographie et des bons camarades d’aventure, pour obtenir quelques photos réussies ( pour nous d’abord) sur toutes celles que nous avons faites en 4 jours.
J’ai compris un peu plus : la photo, c’est la lumière .
Bonjour à toutes/tous,
Un partage qui ne vaut que s’il est partagé, donc merci à vous.
Oui beaucoup de possibilités de belles photos sur ces trois jours quand bien même n’avons-nous pas eu l’opportunité, comme Mathieu, d’avoir la visite de Poséidon le dieu des océans.
Quels merveilleux moments vous avez dû passer!
En regardant vos photos, on entend presque le fracas des vagues. Et cette belle lumière, ça fait rêver…
Merci pour ce petit moment de bonheur.
qui voit Ouessant voit son sang…..
Merci pour ce partage et bravo pour ces photos magnifiques et ce reportage oxygénant…..
La lumière est magnifique et on sent la force de l’océan.