Une nature à l’état pur, l’Aubrac.

Au sud du Massif Central, à cheval sur trois départements (l’Aveyron, le Cantal et la Lozère), l’Aubrac est le prolongement des hautes terres d’Auvergne. très prisée des chasseurs d’images, cette région offre une grande diversité de paysages encore restés à l’état “sauvage”. Lorsqu’on s’aventure sur ces grands espaces, on est happé par le silence; l’hiver, la lumière est souvent furtive, mais si le soleil sort des nuages, la nature se pare de superbes couleurs .

Nous étions 7 photographes accompagnés de 2 assistantes , avec notre équipement photo, a partir sur ce plateau pour s’imprégner de cette nature tourmentée. Malheureusement la météo n’a pas été favorable, la pluie a remplacé la neige! mais la bonne humeur et le rire nous ont accompagnés tout au long de notre séjour avec des supers moments de convivialité autour de bonnes tables riches en spécialités.

L’équipe:

De gauche à droite: Philippe L., Michel R., Maryse, Catherine, J.Pascal, Philippe G., Michel D., Pascal, Sylvette.

Voici les différentes étapes de notre séjour Aubracois:

La lumière nous a souvent fait défaut, mais dès que le soleil pointait le bout de son nez, c’était à nous de” jouer”.

Catherine avait choisi le monochrome; sans couleur, le regard est guidé par la composition de la photo.

Sur le plateau, la roche est présente partout, elle témoigne des bouleversements profonds causés par les volcans. elle a servi à construire les maisons d’habitation et tous les murets dans les champs que l’on aperçoit à perte de vue.

Le pont de Bukinkan traverse la rivière du Bès, altitude 1200m; un cadre surprenant qui plonge notre imagination dans l’histoire qu’il a pu traverser dans les siècles précédents.

La cascade du Saut du Loup: une petite merveille qu’il faut aller chercher à travers champs. en profitant des jolies vues sur les anciens burons isolés çà et là, très souvent abandonnés.

L’hiver, les vaches restent “au chaud”; l’éleveur Jean Prat nous a gentiment accueilli dans sa stabulation; passionné par son métier,il a pris le temps de nous expliquer son travail avec toutes les difficultés que l’on connait aujourd’hui.

Et pour finir : elle va marcher beaucoup moins bien!!

Encore merci à mes amis photographes qui m’ont accompagné lors de cette grande balade photographique.

Jean Pascal

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5 Comments

  1. L’absence ou le manque de neige a activé une petite déception voire un peu de frustration, bien compensée par l’ambiance conviviale et festive des photographes en balade. quoi qu’il en soit, les photos sont superbes et témoignent de ces espaces imposants où il faut parcourir des kilomètres parfois, pour trouver l’Humain.
    A quand, la prochaine balade aubracoise ?

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