Iaorana

 «Les rêves sont comme des îles. Alors on est tout seul quand on rêve et ça ne peut pas être autrement.»

(Jacques Poulain)

D’une île à l’autre, allez savoir pourquoi, ces parcelles de terre où qu’elles se situent, et d’aussi loin que je me souvienne, ont toujours exercé une puissante force d’attraction.

Inexorablement, nous sentions qu’un jour nos pas se dirigeraient vers ces rivages pourtant éloignés. Les noms déjà sont une invite au voyage, ils chantent et frémissent comme une promesse de soleil illuminant une esquisse de plage de sable blanc entourée d’une eau translucide aux nuances turquoises et émeraudes vers lesquelles s’envolent les envies d’ailleurs.

Traverser la moitié du globe et se retrouver aux antipodes et ses îles aux noms évocateurs (Marquises, Tuamotu, iles de la Société au vent et sous le vent,…) que tant d’explorateurs prestigieux ont foulées bien avant nous lors des grandes expéditions des 16ièmes et 17ièmes siècles (Magellan, Wallis, Bougainville, Cook,..) sans oublier le fameux Capitaine Bligh et son nom moins célèbre navire le Bounty, donne un peu le vertige.

Tahiti et ses tikis de pierre, Moorea et ses baies magnifiques, Huahine et ses iconiques marae, Bora Bora et son lagon fantastique où vécut, sur son motu, Paul Émile Victor, Rangiroa l’un des plus grands atolls du monde avec Aldabra aux Seychelles…

Baie de Vaiare située à l’Est de l’île de Moorea, le mouillage particulièrement calme, propose une vue exceptionnelle sur l’île de Tahiti plein Est.

Le lever du soleil sur le lagon et Tahiti en ligne de mire.

Navigation autour de Moorea.

Le destin s’appelle Noëlle et Sauveur. Sans eux, marquise et marquis de la bourse plate que nous étions, jamais ce premier voyage n’aurait eu lieu. Non seulement, ils nous ont offert le gîte et le couvert mais bien au-delà de l’aspect matériel, l’opportunité et le bonheur de naviguer et de découvrir ensemble l’un des endroits les plus idylliques que notre planète propose…

Noëlle, l’animatrice et coordinatrice de notre séjour.

Mais voilà, tout s’en va à part peut-être la mémoire du vécu ? Sauveur est décédé le 21 février 2019 à l’âge de 82 ans, il aurait eu cette année 87 ans…

Sauveur le capitaine de bord.

Ils nous ont permis de réaliser l’un des plus beaux voyages qui soient et, aujourd’hui encore le souvenir visuel persiste sur la rétine, mauruuru à tous les deux, vous êtes dans nos pensées et ce reportage n’existe que part votre altruisme et n’est que le reflet de votre belle générosité !

…

Orchidée sauvage mais la fleur endémique des îles au parfum suave, délicat et enivrant est la fleur de tiaré avec laquelle est fabriqué le monoï.

Survol de l’atoll (sans les opticiens bien sûr) des Tuamotu et de Rangiroa notamment et sa passe mythique de Tiputa.

Rangiroa sauvagement belle.

Huahine, virée en mer à hauts risques pour la pêche au gros (thons et bonites) qui reste l’un des moments fort et mémorable de notre séjour.

Bora Bora et son lagon.

Mouillage à proximité de la baie de Cook, Moorea

Faune locale… et coucher de soleil dans la marina de Papeete.

Le tamure, danse traditionnelle polynésienne lors d’une soirée animée par un groupe local, là encore un moment d’exception tant l’atmosphère vibre d’harmoniques exotiques.

Photos : diapositives argentiques numérisées avec traitement Lightroom/Photoshop.

Le dimanche n’existe pas. En mer, c’est un jour comme un autre et quand je suis en Polynésie, il est lundi quand vous en êtes encore au dimanche ! (Olivier de Kersauson).