« L’aube a cette virginité des possibles, l’ardeur de ce qui peut être. »
Colette Nys Masure.
Des prises au fil des saisons et des circonstances de ces éphémères brumes qui nous renvoient à un état primal où nos sens en alerte cherchent vainement à discerner les formes et les mouvements et ramènent à la surface de notre perception des sensations évanouies.
La lumière se diffuse, joue avec les formes, se réfracte dans les gouttelettes en suspension. Elle crée un univers ouaté ou notre discernement s’altère, cherche le chemin, s’aventure en palpations visuelles balbutiantes et éthérées.
De ces moments ou la lumière choisit son camp et, sans en avoir l’air, émerge pour mieux replonger et se fondre dans l’élément terre…
« Écoute plus souvent les choses que les êtres. La voix du feu s’entend. Entends la voix de l’eau. Écoute dans le vent le buisson en sanglots. C’est le souffle des ancêtres. »
Birago Diop
Fantastiques photos accompagnées de textes tout aussi poétique !
Bravo Philippe!
Superbes photographies. La poésie est bien là.